Un pour tous, tous pour un !

… telle était si je me souviens bien, la devise des trois mousquetaires, dans le livre d’Alexandre Dumas.

En ces temps qu’on dit modernes, adhérons-nous à une telle devise?

Tous, c’étaient les autres mousquetaires, donc ce n’était pas “Tous”.

Et si on généralisait? Ou au moins si on élargissait? Jusqu’où?
Qui accepterions-nous d’inclure comme “autres mousquetaires” dans notre club à nous?

Cela s’arrêterait-il

  • à notre famille?
  • à notre équipe de sport, ou notre groupe de rock?
  • aux habitants de notre pays?
  • à ceux qui parlent notre langue?

Est-ce que nous voudrions faire “Un pour tous, tous pour un” avec

  • les cas sociaux?
  • les voleurs?
  • les drogués?
  • les aînés
  • les jeunes?

Et que penser des

  • politiciens?
  • multi-millionnaires?
  • directeurs?

Où commencerait notre élan solidaire? Et où s’arrêterait-il?

Quand on regarde les dérives du monde moderne, si on ouvre les yeux, on est tenté de dire : “trop, c’est trop”. 

Ce que nous (je pense aux états, aux entreprises, à la manière dont la société est organisée) faisons de la liberté d’entreprendre, de penser, place souvent d’autres que nous dans un chemin de vie qui tient plus de l’empêchement d’entreprendre, de penser. A moins que nous ne soyons déjà nous-même dans cette deuxième catégorie, épuisés par trop d’obligations, de travail et dans un sentiment d’être dévalorisés par l’ambiance ambiante…

Ceux qui détiennent du pouvoir, ne veulent pas le partager. Moi non plus.

Tous pour moi, cela va bien.

Tout pour moi, encore mieux.

Moi pour tous? Huuummmmm…

Alors je milite pour 10 pourcents d’altruisme car il me semble que c’est le maximum que je vais pouvoir atteindre. Au moins, simplement d’avoir ce projet, me permet de me sentir mieux. Et les actes? Bon ! Au boulot ! D’où ce post.

Les moyens disproportionnés que nous avons créés font tourner une machine qui s’emballe. Est-elle livrée à elle-même? Zig-zague-t-elle à 200 à l’heure sur un chemin de campagne, avec des inconnus qui se battent pour prendre le volant pour en donner des coups (de volants) pour ne pas sortir de la route? Un peu d’intelligence collective? Vous en prendrez bien un verre ! Au secours ! A moi, “General Change” !